Chapitre 13

New York, Central parc.

Les cris des enfants qui jouaient réchauffaient le cœur de Shun. Il savait que des choses terribles se déroulaient dans le monde mais le fait de voir ses enfants s’amuser comme ça lui faisait du bien.

Il était vrai que les derniers évènements avaient été durs, surtout quand il avait été pris pour cible mais, heureusement, sa famille l’ignorait. Tandis que son fils ainé courait après son cadet, Shun eu une sensation étrange, comme si l’atmosphère changeait. C’est alors qu’il comprit… Il eut tout juste le temps de bondir vers ses enfants et de les protéger de son cosmos.

D’abord surpris, les enfants se mirent à pleurer et voyant tout exploser autour d’eux.

« Ne vous inquiétez pas les enfants. Papa vous protège. »

C’est alors qu’il vit d’où venait l’attaque.

« - Toi ? Tu es vivant ? Je t’ai vu mourir sous mes yeux.

 - Et oui et pourtant je suis bien là devant toi.

 - Mais pourquoi m’attaquer ? Tu avais juré fidélité à la déesse Athéna avant de mourir.

 - Et qu’est-ce que ça m’a rapporté ? Rien sinon la mort. Là j’ai une seconde chance et je ne vais pas la laisser passer !

 - Si c’est ton souhait, qu’il en soit ainsi. Mais ne crois pas que je vais te laisser faire !

 - Tu veux me tenir tête ? Toi le chevalier le plus faible ?

 - Je suis loin d’être le plus faible. De plus j’ai la meilleure des motivations. Dylan ! Emmène ton frère à l’abri, je vous rejoins après.

 - Oui papa. »

Quand les enfants s’éloignèrent, le chevalier voulu les prendre pour cible mais leur père s’interposa de nouveau.

« - Je t’ai dit que tu ne leur feras aucun mal !

 - Tu te crois vraiment à la hauteur, surtout sans armure ? Fotia Roufihtra !! »

Une grosse boule de feu partit vers l’ancien chevalier qui l’esquiva sans trop de difficulté.

« - Mais… Comment tu as fait ?

 - Les choses ont bien évoluées depuis ta mort. A force de combats, mon cosmos s’est élevé au niveau de celui d’un chevalier d’or et je peux me déplacer aussi vite qu’eux. Tu veux toujours en découdre avec moi ? »

Sanctuaire, bureau du pope.

Assis derrière son bureau, Shiryu consultait les nouvelles sur internet et ce qu’il voyait ne le rassurait pas le moins du monde. Des catastrophes avaient lieux à différents endroit du globe et personne ne trouvait d’explication logique à tout ça. Il était plongé dans ses recherches quand il fut dérangé par la sonnerie du téléphone.

« Allo. Oui bonjour Karen. Comment ça va ? Quoi ??!! Un chevalier a attaqué tes enfants et Shun est resté pour couvrir leur fuite ? J’envoie tout de suite quelqu’un pour vous protéger. Et ne t’inquiète pas pour ton mari, il sait se défendre. »

Il raccrocha et sortit de son bureau en s’adressant à un garde.

« - fais venir tout de suite les chevaliers du bélier et de verseau tout de suite !

 - Oui seigneur. »

Sanctuaire, chambre du pope.

Les deux chevaliers d’ors convoqués étaient arrivés à peine quelques minutes après l’ordre du pope.

« - Pourquoi nous avoir fait demander si rapidement ?

 - Un chevalier vient de s’en prendre aux enfants de Shun à New York et il est en train de l’affronter. Je sais que même s’il n’est plus chevalier, il est de loin supérieur à la plupart des chevaliers, mais il n’a pas d’armure et je veux savoir qui s’en prend à lui.

Kiki ! Utilise la téléportation pour aller à New York avec Hyoga. Protège Karen et les enfants pendant que Hyoga ira prêter main forte à Shun. Ensuite vous rapatrierez tout le monde au sanctuaire le temps qu’on tire tout ça au clair.

 - Bien, on part tout de suite. »

Les deux chevaliers disparurent dans un éclair de lumière.

« J’espère que tout se passera bien… »

France, Paris.

Deux jeunes hommes attendaient patiemment leurs bagages dans le hall de l’aéroport d’Orly. Personne ne prêtait réellement attention à eux, même s’ils parlaient un peu fort.

Quand ils purent enfin prendre leurs bagages, ils sortirent pour prendre un taxi, sans se douter qu’ils étaient surveillés.

C’est une fois arrivés non loin du site de la tour Eifel qu’ils descendirent et se mirent un peu à l’écart pour enfiler leurs armures ce qui leur ouvrit le cordon de sécurité pour approcher du lieu de « l’accident ».

Les policiers présents sur place n’aimaient pas vraiment la présence d’étrangers sur cette affaire mais ils avaient reçu ordre de leur laisser carte blanche.

« - Etrange, les boulons ont été desserrés simultanément.

 - Je pense que ce sont des vibrations qui ont fait ça, mais comment ?

 - Et surtout qui pourrait faire ça ?

 - Bonne question. Et c’est à nous de le trouver. »

Plus haut, sur les toits, un homme observait la scène avec des jumelles et pris un téléphone de sa poche.

« Oui maitre. Ils sont bien là. Deux chevaliers d’Athéna dont un chevalier d’or. Bien je continue la surveillance. »