Chapitre 14

New York, central parc.

Le chevalier renégat, toujours stupéfait de la rapidité de l’ancien chevalier de bronze, continuait d’attaquer.

« Tu vas bien finir par fatiguer ! »

Puis, il décida de changer de stratégie.

« Si il arrive à esquiver mes attaques, c’est parce qu’il ne peut pas les parer sans armure. La meilleure façon de faire est de l’obliger à s’exposer et je sais comment faire… »

Il prit pour cible deux promeneurs qui, trop curieux, s’étaient approchés pour filmer la scène avec leur téléphone.

« - Tu ne vas quand même pas oser ?!

 - Je vais me gêner tiens ! Fotia Roufihtra !! »

Au moment où Shun allait se sacrifier, une lueur fit son apparition sur le champ de bataille. Deux personnes sortirent de cette fameuse lumière et l’une d’entre elle bloqua la boule de feu d’une main en la congelant. Quand la lumière redevint normale, tout le monde pu voir que c’était le chevalier d’or du verseau qui avait paré l’attaque et qu’il était accompagné du chevalier d’or du bélier.

« - Je voir qu’on arrive à point nommé.

 - Tu ne peux pas imaginer ce que je suis content de vous voir les gars. Dit l’homme aux cheveux verts.

 - Je crois qu’il va falloir des explications là. Je croyais avoir éliminé cet homme il y a bien des années dans l’ancien colisée. »

L’ancien chevalier du centaure recula d’un pas.

« Je ne suis pas de taille face à deux chevaliers d’or… Je n’ai pas le choix, je vais devoir m’enfuir, même si je risque d’être puni. »

Il se retourna et voulu s’enfuir quand il sentit une vague de froid l’envahir. Il baissa les yeux et vit que ses jambes étaient gelées jusqu’à hauteur des genoux.

« - Tu croyais vraiment pouvoir nous échapper ? Ne crois pas t’en aller comme ça sans avoir, au préalable, répondu à nos questions. Déjà pour commencer, tu vas bien gentiment nous dire comment tu es revenue à la vie.

 - Tu penses que je vais trahir mon maitre comment ça ? Je risque une punition bien pire que la mort, si je te dis quoi que ce soit.

 - Crois-moi que ton sort ne sera pas enviable si tu ne me réponds pas. Kiki, vas les chercher, on va rentrer au sanctuaire pour l’interroger.

 - Bien Hyoga. »

Et il disparut dans la même lumière qui les avait amenés sous le regard de Shun qui ne comprenait pas.

« - Il va chercher qui ?

 - Ta femme et tes enfants. Shiryu a donné l’ordre de vous rapatrier au sanctuaire le temps de découvrir ce qui se passe.

 - Mais pourquoi ?

 - Pour votre sécurité. Tu as été pris pour cible ainsi que tes enfants. Vous êtes en danger et il est inacceptable qu’on laisse ça sans rien faire.

 - Oui, je comprends… » Dit-il, résigné.

Kiki réapparu avec Karen et les enfants.

« - Je ne veux pas être de mauvaise foi, mais je ne vais pas pouvoir tous vous ramener au sanctuaire. Vous êtes trop nombreux.

 - Ne t’inquiète pas, ramène juste Babel et les enfants. Shun, Karen et moi allons rentrer en avion.

 - Ok, alors à bientôt. Vous venez les enfants ? »

Les jeunes embrassèrent leurs parents avant de disparaitre avec le bélier et le prisonnier. Hyoga enleva son armure et appela un taxi en direction de l’aéroport.

Sanctuaire, chambre du pope.

Debout sur son balcon, le grand pope observait le sanctuaire qui s’étendait sous ses yeux. De sa position, il pouvait voir l’ensemble des douze maisons des chevaliers d’or.

Il fut tiré de ses pensées par l’arrivée d’une personne qui s’agenouilla devant lui.

«  - Eden, chevalier d’or du poisson, à votre service monsieur.

 - Merci d’être venu si vite Eden. Je t’ai fait demander car je crains une attaque sur le sanctuaire. »

Il se tourna alors vers le chevalier qui était toujours à genoux devant lui.

« - Tu as appris l’art des roses empoisonnées comme tes prédécesseurs et je souhaiterai que tu en mettes tout autour du sanctuaire pour faire une première ligne de défense.

 - Il en sera fait selon vos désirs monsieur.

 - Merci Eden. »

Le chevalier du poisson se releva, mis son casque et sortit de la pièce, laissant à nouveau le pope seul. Il allait quitter la pièce pour retourner dans ses appartements quand un garde arriva.

« - Maitre ! Le chevalier d’or du bélier vient de rentrer d’Amérique. Il a avec lui deux enfants et un chevalier dont l’armure est noire.

 - Un chevalier noir ? Je les croyais tous morts. Merci, j’arrive.

 - Ils sont dans les geôles du sanctuaire. »